Britische Studie: Auskreuzung von Gen-Pollen stärker als bisher bekannt Eine Studie der Universität Exeter (Großbritannien) stellt die Koexistenz zwischen gentechnisch veränderten und herkömmlichen Pflanzen in Frage. Die Forscher fanden heraus, dass das Auskreuzungsrisiko von Gen-Pollen höher ist als bislang angenommen. Sie bezogen in ihre Untersuchungen erstmals auch Windrichtung und -geschwindigkeit als Faktoren für die Voraussage des Auskreuzungsrisikos mit ein. Ergebnis: Der Einfluss der Windrichtung für mögliche Kontaminationen durch Versuchsfelder mit Gen-Pflanzen wurde offenbar bislang nicht genügend berücksichtigt. Empfohlene Mindestdistanzen zwischen genmanipulierten und konventionellen Feldfrüchten müssen nach Meinung der Autoren der Studie möglicherweise vergrößert werden. Die Studie findet man unter www.exeter.ac.uk/news/newscrop.shtmI; DNR-EU-Rundschreiben, Juli 07, S. 15.
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FAO: Biolandbau gut für Welternährung Der Biolandbau trägt in ärmeren Ländern nachhaltig zur Qualität und Sicherheit der Ernährung bei. Das ist das Hauptergebnis einer Konferenz der WeIternährungsorganisation (FAO) im Mai 07 in Rom. Zusammen mit dem Schweizer Forschungsinstitut für biologischen Landbau (FiBl) und weiteren Biolandbau- und Umweltorganisationen wurde dort über Ernährungssicherung und biologische Landwirtschaft diskutiert. Die FAO appellierte nach der Konferenz an die Regierungen, den Biolandbau stärker zu fördern als bisher.
Ökologische Landwirtschaft könne durch Aufbau und Bewahrung der Bodenfruchtbarkeit, durch vielfältigen Anbau und Förderung der Artenvielfalt die Versorgung mit Lebensmitteln nachhaltig sichern, sagten die Wissenschaftler. Positiv sei auch die gute Bodenstruktur, die eine bessere Speicherkapazität für Nährstoffe und Wasser biete. Außerdem trage der Ökolandbau durch eine bessere CO2-Bindung zum Klimaschutz bei.
Gegen den Hunger in Entwicklungsländern kann der Biolandbau laut FiBl eine wichtige Rolle einnehmen: Die umweltfreundliche Wirtschaftsweise spart Kosten wegen des geringeren Betriebsmitteleinsatzes und bietet mehr Beschäftigung in Produktion und Verarbeitung. Gleichzeitig kann biologischer Landbau zur nachhaltigen lokalen Versorgung mit Lebensmitten beitragen und eröffnet auch kleineren Marktteilnehmern Exportmöglichkeiten. Allerdings fehlen den Bauern teilweise das Fachwissen über nachhaltige Anbautechniken sowie der Zugang zu landwirtschaftlichen Rohstoffen wie Saatgut und Kompost. DNR-EU-Rundschreiben, Juli 07, S. 15 (Weitere Informationen
Forschungsinstitut für biologischen landbau (FiBl), Ackerstraße, Postfach, CH-5070 Frick , Tel. 0041 62/8657-272, Fax -273 eMail: info.suisse@fibl.org www.fibl.org)
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Une réduction d'impôt bien inéquitable On observe dans de nombreux pays, y compris en Suisse, une tendance à la baisse des impôts sur les entreprises. Cette évolution résulte notamment de la concurrence fiscale à la quelle se livrent les places économiques pour attirer les entreprises. Cette tendance s'avère non seulement inéquitable mais en plus économiquement inefficace.
Au cours de ces vingt dernières années, les taux d'impôt sur les entreprises ont baissé de 45% environ à 28% en moyenne dans les pays de"l'OCDE. De 2000 a 2005, 24 des 30 pays de l'OCDE ont abaissé les taux de l'impôt sur les entreprises, mais aucun ne les a relevés. Sur la même période, la moyenne suisse a passé de 24,9% à 21.,3% alors que les bénéfices des entreprises ont augmenté plus fortement que les salaires.
Cette tendance conduit à faire reposer une part toujours plus grande des finances publiques sur les revenus et les dépenses des ménages et tend des lors à amenuiser les revenus de ces derniers ainsi que les budgets nationaux. Ces allégements fiscaux entraînent aussi des effets inefficaces et contre- productifs. En effet, les entreprises fondent de plus en plus leur réussite sur la compétitivité institutionnelle et sociétale dans lesquelles elles sont intégrées, comme par exemple la compétence des salariés, la recherche, les infrastructures publiques. Une part importante des dépenses publiques est consacrée a I'amélioration de cette compétitivité par le biais de I'éducation, la contribution à la recherche et à la mise en place d'infrastructures modernes. De ce fait, les entreprises, en tant que bénéficiaires de ces investissements, ne devraient-elles pas y contribuer fiscalement?
On constate que les pays qui ont été très actifs dans la surenchère de réduction des impôts, en particulier les nouveaux pays membres de l’Union européenne, n'ont pour la plupart pas profité des gains escomptés, a savoir un accroissement du nombre des implantations de multinationales étrangères. La réduction des impôts n'est pas une politique suffisante pour attirer les investissements. Elle peut même elle contre-productive puisque ces Etats se privent de recettes fiscales qui leur permettraient d'améliorer leurs infrastructures et d'investir dans I' éducation, des facteurs fortement recherchés par les multinationales.
A tort, l'lrlande est souvent montrée comme exemple de réussite d'un abaissement de la fiscalité. Toutefois, ce pays a attiré de nombreuses multinationales étrangères, pas uniquement grâce à des réductions d'impôts mais surtout en raison de dépenses publiques ciblées qui lui ont permis d'offrir une main-d'oeuvre fortement qualifiée ainsi que des infrastructures de pointe. Il serait fortement imprudent de penser que l'on puisse enregistrer le succès irlandais en réduisant simplement les impôts.
Une concurrence fiscale implacable risque de compromettre les bases économiques et sociales des économies. Il est dès lors urgent et primordial que les autorités coopèrent afin de négocier des niveaux équitables d'impôts sur les entreprises, ce qui suppose de réfléchir à des solutions multilatérales ou au moins régionales. La Suisse et ses cantons ont tout intérêt a contribuer activement aux débats en cours, afin d' éviter de glisser dans une spirale économique négative. Les pressions de l’UE en la matière constituent une chance pour nos cantons et notre pays de réfléchir sur les enjeux économiques d'une réduction unilatérale de l'impôt sur les sociétés. La Liberté, 1.6. 07, Philippe Gugler, doyen de la Faculté des sciences économiques et sociales de I'Université de Fribourg.
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